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Focusing - C'est aux femmes de ramener les hommes vers leur cœur... ah bon ?

melisarachelle

Dernière mise à jour : 3 févr.

Parfois dans mes intériorisations, des êtres viennent m’enseigner. C’est arrivé il y a quelques jours. J’étais en méditation sur mon besoin de solitude. Un être profondément bienveillant est alors apparu. Il m’a prise par la main avec beaucoup de douceur. J’ai senti son intention dans mon cœur. En mots, cela aurait donné cela : « vient voir, il y a quelque chose que tu ne comprends pas encore. Je vais te montrer. Viens voir la souffrance des hommes ». Et il m’a emmené au cœur de la souffrance particulière des hommes. J’ai résisté. Quelque chose en moi refusait catégoriquement d’admettre que les hommes puissent souffrir. Consciemment pourtant, je le savais depuis longtemps. Mais intérieurement je le refusais. Le Grand Être Bleu (c’est comme ça que je l’appelle car je le visualisais grand et entièrement bleu), avec toute sa douceur, m’a amenée à laisser tomber mes défenses et à accepter de plonger dans la souffrance des hommes.
Il m’a montré deux choses : la guerre et la psychiatrie. Des hommes devenus fous à force d’être forcé de tuer et de ne pas avoir le droit de ressentir. Il m’a montré que ces deux éléments sont propres à l’inconscient collectif masculin. Ils n’existent pas dans celui des femmes. Le Grand Être Bleu m’a montré que dans toute la domination des hommes sur les femmes depuis des millénaires, ce sont eux qui ont finalement vécu le pire : la coupure totale d’avec leur cœur, d’avec l’Amour. Nous n’avons pas eu le droit de nous réaliser en tant qu’êtres indépendants, c’est encore à bien des endroits le cas aujourd’hui. Nous, les femmes, avons été bafouées dans notre intégrité de milliers de façons différentes. Mais nous avons eu le droit de ressentir, nous n’avons pas été forcée de tuer et – c’est le dernier élément et peut-être le plus important – nous avons eu la maternité. Ma vision me montrait une mère avec son enfant et le lien d’amour qui a été sauvegardé à cet endroit pour les femmes. Par la maternité nous avons pu garder un lien à l’Amour et à nous-mêmes, alors que les hommes non. C’est pour cela que c’est à nous aujourd’hui de les guider à nouveau vers leur cœur.
Avant cet enseignement par le Grand Être Bleu, cette phrase que j’entendais à beaucoup d’endroits dans différentes versions mais avec toujours la même idée : « C’est aux femmes de guider les hommes vers eux-mêmes, vers leur cœur, vers la Conscience, vers l’amour, vers le sexe éveillé » ne me convenait pas. La féministe en moi répondait « Et pourquoi ce serait encore à nous de faire le boulot, on n’en fait déjà pas assez ?! Ils vont bien se responsabiliser un peu, on va pas encore les prendre par la main ». Hé bien si. Car nous avons un avantage, que nous avons toujours eu, et qui ne va pas avec le discours féministe. Il n’en est pas moins indéniable. Le sort des femmes à travers le monde a été et est toujours à plein d’endroits -physiques et psychologiques - terrible. Mais le pire de tout est de ne pas pouvoir aimer, ne pas pouvoir ressentir, ne pas pouvoir choyer, d’être forcé à tuer. C’est cela que portent les hommes. Alors il est juste qu’ils passent par nous pour retrouver leur cœur.
Cela ne signifie pas que nous devions les « éduquer », les abreuver de la bonne parole, de ce que nous pensons avoir compris. C’est en incarnant la Conscience qui mène à l’accueil et l’acceptation de toutes les parts de nous et en interagissant avec eux à partir de cette présence ouverte à nous-même et à l’autre que nous les aideront à ouvrir cette porte en eux. Il s’agit d’Être l’amour, non de le prêcher. Si nous l’incarnons pleinement, par nous-mêmes, parce que nous le pouvons plus facilement, nous deviendrons les canaux énergétiques auprès desquels les hommes pourront à nouveau se relier à leur cœur, les sources où ils pourront s’abreuver. Nous leur faciliterons la tâche, parce qu’elle est moins difficile pour nous qui ne portons pas l’inconscient collectif masculin.
Alors oui, c’est vrai, c’est à nous, les femmes, de faire le chemin d’abord vers notre cœur et vers la Conscience, afin qu’à force de vibrer l’Amour, et d’offrir cette vibration, l’esprit et le cœur des hommes se ressoudent.
Alors réunifiés ils magnifieront leur nature véritable. Ils redeviendront des pourvoyeurs de biens et d’Amour, des protecteurs. Dans ma vision j’ai vu cet homme réunifié à lui-même revenir au près de la mère et de l’enfant les entourer de ses bras aussi doux que solides. Et je voyais autour de lui des centaines de fruits, symboles de la nourriture tangible, physique qu’il apportait.
Et enfin, ma vision comportait une dernière partie, sur l’équilibre des polarités entre l’homme et la femme. Je me voyais dans une sorte de grande maison avec toute une partie habitée et une autre qu’il fallait laisser vide. C’était comme une grande salle de danse. Un mouvement en moi me poussait à occuper cet espace. C’était un mouvement enfantin, celui d’une petite fille qui veut s’imposer partout. Mais le Grand Être Bleu me disait, toujours avec une douceur et un amour infini : « non, tu dois laisser cet espace vide. C’est celui que prendra l’homme lorsqu’il arrivera. » et il me tendait un grand miroir que je devais diriger vers la grande salle. « Cet espace permettra deux choses : 1. L’homme qui souhaitera entrer dans ta vie aura un endroit où apporter ses fruits, un endroit où il se sentira utile et où il pourra voir son utilité dans le miroir que tu lui tends. 2. T’entraîner à laisser cet espace vide te permettra à toi, lorsqu’il sera occupé par un homme, de ne pas empiéter sur ce qu’il souhaite apporter dans la relation. Cela t’évitera l’erreur de tant de femmes qui se laissent emporter par leur tendance au contrôle de l’autre. Tu pourras ainsi le laisser libre de ses initiatives pour lui-même et pour vous. Ton travail à toi sera d’accueillir cela et de t’en laisser nourrir. » A ce moment de la vision, je me suis sentie emplie de la tête aux pieds de ce que j’appelle la fréquence du Recevoir.
Laisser sa coupe ouverte pour recevoir sans autre action qu’accueillir est bien plus difficile qu’on ne pourrait le penser. La plupart d’entre nous ont beaucoup de difficulté à le faire. Il est bien plus facile d’agir, de donner, de produire, que de recevoir. Cette fréquence est intrinsèquement féminine. Et ce n’est pas de la passivité. La passivité est fermée et aveugle. La Réception est grande ouverte avec tous ses sens éveillés. C’est l’essence de la féminité.



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